Lavie

Ta main se tend 
Ton rêve me prend 
Nos vies se lient 
Mes craintes s'oublient 

Le souffle court... 
Et moi je courts 
Après cette envie 
Qui avait fuit 

Tu m'offres du bonheur 
Un moyen d'oublier mon fardeau 
De diffuser les effluves de mon coeur 
De sublimer mes maux 

Entre nous aucune gêne 
Juste un mélange de nos gênes 

De notre amour 
Semblable à nous même 
Un petit être 
Naîtra peut-être... 

Ce désir consume ma chair 
Et l'envie grandit... elle s'épanouit... 
Elle hante mes jours... 
Elle hante mes nuits... 

Vérité 
Sensibilité 
Sincérité 
Emotivité 
C'est moi que tu as choisie 
Pour être celle qui portera la vie... 

Merci...

Découvres-moi peu à peu 
Effeuilles-moi de mes secrets 
Caresses-moi de mots 
Effleures-moi de tes regards 
Enlaces-moi 
Peau à peau 
Peu à peu 
Tatoues-moi de ton odeur 
Régales-moi de saveurs 

Contact électrique 
Troubles émotifs 
Sensibles-moi 
Envoûtes-moi 
Séquestres-moi dans tes pensées 
Dédicaces-moi tes songes 
Transperces-moi le coeur 
Pulvérises mes peurs 
Hisses-moi de la monotonie 
De ma vie...

"Valsent, tournoient, tourbillonnent 
autour de toi, de moi, de nous 
ces petites particules, poussières, étincelles de vie, 
alchimie de mots, de couleurs, de parfums 
qui s'infiltrent dans les parois de ton antre 
et font miroiter nos prunelles..."

Tes souvenirs t'affolent 
Mes pensées cabriolent 
Comment faire quand tu n'es pas là? 
Fermer les yeux... ne suffit pas... 
T'avoir revu m'a mise en émoi 
Ton silence... laissé tant de froid... 
Je ne te comprends pas... ou ne veux pas... 
Il reste en moi... une grande joie 
Et une énigme : Toi!

Doux, filou, câlins partout... 
Espiègle, attentif, inventif, 
Artiste accompli... mais meurtri. 

Amour détruit 
Mal(adie)... crises de vie 
Punie, démunie 
D'avoir aimé... essayé de t'aider 
Tu m'as brisée... Je me suis sacrifiée... 
Je t'ai laissé 
Abandonné... mais présent dans mes pensées 
Chaque nuit, tu ressurgis.

Je n'ai jamais pris l'avion mais là… quel envol! 
Il ne payait pas de mine avec ses petites lunettes rondes, sa coupe au carré, penché sur son dictionnaire de chinois dans la cuisine en formica. 
Il avait le visage d'un ange qui aurait perdu ses ailes. Là … suspendu en plein vol… prêt à se ratatiner par terre. 
Mais j'étais là… pour le rattraper, pour le sauver… On ne s'est pas parlé… juste regardé… 
Son pote Cupidon ne nous avait pas épargnés. Il était parvenu à briser d'une seule flèche le cadenas de nos deux coffre-forts. 

Abîme transparente entre toi et moi 
Entre eux et le monde sans joie 
Constamment, inlassablement, depuis tout temps 
Incomprise 
Méprise totale, désintérêt notable 
Qui suis-je? 
Peu importe... 
Qui cela intéresse? 
Personne... 
Personne ne s'y risque et pourtant... 
Je suis encore là...

Tristesse, mélancolie... quand vous lasserez-vous? 
Bonheur où es-tu? 
Là ou là-bas... tellement loin de moi! 
Je t'ai frôlé, respiré... 
Tu m'as vu sourire... puis me faner... 
Je suis encore debout 
Attentive à tes frémissements 
Un souffle de toi... 
Et je te kidnappe!

Guerrière de la vie, de la nuit, de l'amour 
Chaque jour est un combat... 
Mais qui le remportera? 
Toi qui me fuis...? 
Moi qui te suis...? 
Tu t'envoles... j'atterris... 
Tu me voles... ma vie...